Si l'espérance, inconstante et chérie, qui te soutenait dans ta course rapide, est perdue sans retour ; si le monde impitoyable a flétri les illusions qui font le bonheur ; viens près de moi, enfant de l'infortune, je puis te rendre pleurs pour pleurs !
Soyons heureux un moment ! Puissions-nous dans notre pèlerinage ici-bas ne rencontrer jamais que les pleurs que la jouissance peut dorer d'un sourire, et les sourires qu'une tendre pitié peut convertir en larmes !
L'humble tertre où la mère épanche ses douleurs, la nourrice, elle aussi, l'arrose de ses pleurs.
C'est avec du courage, non avec des pleurs, que nous devons du sort conjurer les rigueurs.
Les soupirs sont la voix des douleurs, et les yeux irrités ne versent point de pleurs.
Les premiers pleurs des enfants sont des prières : si on n'y prend garde, ils deviennent bientôt des ordres. Ils commencent par se faire assister, ils finissent par se faire servir.
Il y a des cœurs froids que les pleurs ne peuvent toucher.
Il y a des yeux chargés de pleurs qui ne peuvent couler.
La douceur, la modestie, voilà les armes de la femme. L'impression touchante de son regard, le charme qu'elle répand autour d'elle, cette douce compassion sur nos maux, qui ne se montre que par des pleurs, que lui faut-il de plus pour nous séduire ?
La mélancolie est amie de la volupté : l'attendrissement et les larmes accompagnent les plus douces jouissances, et l'excessive joie elle-même arrache plutôt des pleurs que des ris.
Sans distraction, délaissé, perdre ainsi sa jeunesse, c'est à verser des pleurs de rage.
La vie est une fleur qui pousse chez le riche comme chez le pauvre. Le premier l'arrose avec du champagne, le second avec des pleurs.
Les pleurs ont aussi leurs charmes, les larmes soulagent la douleur.
Le monde est une vallée de pleurs, mais somme toute, bien irriguée.
Moins sombre est la douleur qui s'exhale en longs cris, que le chagrin muet dont les pleurs sont taris.
Les pleurs sont la grande ressource des femmes pour ébranler les plus fermes résolutions.
Mêle tes pleurs aux pleurs que je répands ; goûte un destin nouveau dans mes embrassements ; image de ta mère, à mes vieux ans rendue, joins ton âme étonnée à mon âme éperdue.
Il y a des yeux secs qui regardent impassiblement des yeux en pleurs.
Il y a noblesse à rendre des pleurs à un ami ; il y a grandeur d'âme à verser des larmes sur les misères de nos semblables quand il n'est point en notre pouvoir de les secourir autrement que par cette effusion sympathique.
Les pleurs ne sont pas seulement une arme pour l'innocence opprimée, le langage éloquent des impressions douloureuses ; elles sont encore l'interprète des sentiments délicats, des affections dont l'aveu expire sur les lèvres de la pudeur.
L'amour n'a laissé dans ma vie que des pleurs, des plaintes et des regrets.
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