Les hommes ne peuvent s'entendre que sur des préjugés.
Les habitudes ne sont souvent que préjugés.
Si de nos jours les classes sociales tendent à disparaître, les préjugés par contre demeurent.
L'homme soumis aux préjugés ou peu habitué à réfléchir suit la coutume, laisse aller les choses comme elles vont, et puisqu'elles vont et sont toujours allées ainsi, il ne songe pas qu'elles puissent aller mieux.
Les préjugés reçus servent parfois plus à nous corriger de certains défauts que la raison.
Les gens sans préjugés c'est affreux ! On ne se heurte à rien.
Les imbéciles sont nourris de préjugés et de lieux communs.
Les préjugés des hommes reposent sur le caractère de chacun, aussi les préjugés sont-ils intimement unis avec la condition et tout à fait invincibles. Ni l'évidence ni l'esprit ni la raison n'ont sur eux la moindre influence.
Le préjugé est une opinion qui peut servir à l'erreur, comme à la vérité.
Chacun connaît ces amitiés de circonstance qui ne sont guère cimentées que par des aversions et des préjugés communs.
Le bonheur, c'est un beau ciel, l'arbre à pain, point de maladies et point de préjugés.
Qu'un vieillard, avec des préjugés et des vices de soixante ans, est un censeur ridicule des fautes de la jeunesse !
Nous avons beau nous moquer des préjugés et de la routine, on ne voit pas trop de quelle manière y suppléer, ni même comment la société serait possible sans eux, puisque seuls ils fournissent des motifs de juger et d'agir à tant d'hommes qui en seraient incapables par eux-mêmes.
L'extrême condescendance aux préjugés du monde à ce côté avantageux que, si elle nous rend parfois ridicule, elle nous empêche néanmoins de paraître tels aux yeux de bien des gens.
Les hommes tiennent d'ordinaire moins à leurs opinions qu'à leurs préjugés, et à leurs préjugés qu'à leurs caprices.
Trop de soins à se justifier produisent souvent un préjugé contraire.
L'investigation tue le préjugé.
Les préjugés de la jeunesse passent avec elle ; ceux de la vieillesse ne durent que parce qu'elle n'a point d'autre âge à espérer.
II est des préjugés établis comme certains abus qui renaissent à mesure qu'on les détruit.
II n'est point de préjugé si ridicule auquel notre imagination ne soit capable d'ajouter.
II n'est pas de préjugé qui ne puisse devenir à un esprit borné la matière de quelque faiblesse.
Il n'existe aucune force à opposer au préjugé ; le temps et l'expérience peuvent seuls le détruire.
L'empire que le préjugé a sur nous n'a point, comme on le croit, sa source dans un faux jugement que l'on pourrait rectifier, mais dans une première impression qu'il est impossible d'effacer.
Le préjugé est incompatible avec la sociabilité.
Le préjugé mène le monde : on a réussi à moitié quand on a fait croire qu'on réussirait. La haute politique est toujours mêlée d'un peu de charlatanisme.
On tient moins aux préjugés qu'aux passions, aux idées qu'aux sentiments, parce que l'âme est plus précoce, plus active et plus forte que l'esprit. En effet, la volonté précède la pensée, et lui survit.
Nous ne sommes jamais dans l'esprit des autres ce que nous sommes en réalité ; chacun se fait de nous une image plus ou moins fausse, selon ses préjugés, ses intérêts, ses passions, et ainsi il arrive le plus souvent qu'on nous estime outre mesure ou qu'on nous méprise sans raison.
Pour le mal, on fait de l'homme ce que l'on veut, il est toujours prêt à se laisser séduire ; pour le bien on ne peut plus en rien faire, il est inexpugnable : quand ses passions dorment, ses préjugés veillent et vous repoussent.
Les défauts que nous devons à la société sont plus opiniâtres que ceux de la nature ; on réprime quelquefois ses mauvais penchants, rarement on guérit de ses préjugés.
On vieillit avec ses préjugés plus souvent qu'avec ses vertus.
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