Les citations sur la prospérité.

L'activité est la mère de la prospérité.

La prospérité et l'adversité sont souvent pour l'âme une épreuve également redoutable.

Le bonheur est l'effet du hasard ; la prospérité est le succès de la condition.

Plus les prospérités s'entassent les unes sur les autres, et plus elles sont glissantes.

Dans la prospérité l'être faible s'endort ; le malheur, plus puissant, le trempe et le rend fort.

Bien à plaindre celui chez qui la pauvreté succède aux jours brillants de la prospérité !

Les longues prospérités amènent ordinairement de grands maux ; elles rendent la félicité insipide par l'habitude d'en jouir, et le malheur insupportable par sa nouveauté.

Beaucoup de gens choisissent la prospérité pour donner d'admirables exemples de résignation et de soumission sainte aux volontés d'En-haut.

La nature s'est montrée bonne justicière en voulant que nous fussions aussi facilement oubliés de nos amis, dans l'adversité, que nous en sommes volontiers oublieux au jour de la prospérité.

C'est la fortune adverse qui trempe les caractères énergiques, et la prospérité qui rend meilleures les âmes généreuses.

Les prospérités du méchant, ainsi que les ombres au coucher du soleil, ne sont jamais si grandes qu'alors qu'elles vont disparaître.

La prospérité amollit la force de l'âme.

La prospérité donne des amis, l'adversité les éprouve.

Plus la prospérité multiplie les plaisirs, et plus elle en détache.

Le premier effet de la prospérité est un sentiment d'expansion qui rend communicatif, et qui prend sa source dans le besoin d'annoncer son bonheur ; maïs le second effet de la fortune est un sentiment de morgue, qui porte à se soustraire par orgueil aux relations que d'ailleurs on désirerait.

L'infortune et la prospérité se touchent de si près que l'on ne devrait jamais se permettre le désespoir ni la sécurité.

Dans l'infortune, il faut s'oublier pour soi-même, et dans la prospérité s'oublier pour les autres.

II faut vider avec courage la coupe de l'infortune, et boire à petits coups le vin de la prospérité.

Si la prospérité nous empêche souvent de bien vivre, le malheur peut nous apprendre à bien mourir.

Dans la prospérité, vous semblez vivre de la part de bonheur des autres, chacun vous porte envie, et de l'envie à l'inimitié il n'y a qu'un pas. Dans le malheur, vous êtes toujours aux prises avec votre position, vous en sentez le poids en vous-même, vous la voyez dans les regards de tous ceux qui vous approchent.

Un revers nous rend souvent plus sage qu'un succès ; on s'amende dans l'infortune, on s'enivre dans la prospérité.

Les joies momentanées des malheureux sont les arrhes de leur bonheur futur ; les malheurs qui frappent les heureux du monde sont le solde de leur prospérité.

On recueille dans l'infortune ce qu'on a semé dans la prospérité.

Dans la prospérité on ne voit plus l'homme ; dans l'adversité on voit tout l'homme.

Rien n'est plus voisin de la pauvreté que les grandes richesses. Il faut mille degrés pour monter au temple de la fortune, il n'en faut qu'un pour en descendre. Une prospérité qui paraissait inébranlable est renversée en moins de temps qu'on n'est à le dire.

Au temps de votre prospérité donnez au pauvre et consolez l'infortuné, voilà le moyen de détourner les maux. Offrez au plus démuni et au mendiant l'aumône qu'il vous demande.

La prospérité est le plus sur lien de l'amour ; l'affliction et le malheur altèrent sa fraîcheur, et corrompent le cœur même.

Dans la prospérité les délices d'une vie molle usent bien plus la santé que les travaux les plus pénibles.

La prospérité est comme une mère tendre, mais aveugle, qui gâte ses enfants.

Plus les prospérités s'entassent les unes sur les autres, plus elles sont glissantes.