Le malheur nous apprend si nous avons ou non, un ami véritable ou seulement de nom.
Notre intempérance et ses funestes suites, de nos médecins font bouillir les marmites.
L'homme bon par calcul, et non pas par penchant, mérite à tous égards qu'on l'appelle méchant.
Le fourbe n'est jamais plus à craindre que quand il prend un masque pour feindre.
Gardez-vous d'un valet, docteur et fanfaron, qui veut, férule en main, régenter son patron.
D'un seul homme bientôt la malice féconde en malédiction tombe sur tout le monde.
Quand le diable est entré dans nos têtes, il a, pour s'exercer, cent raisons toujours prêtes.
Vis en homme, en homme apprend à souffrir ; qui n'a pas bien vécu ne sait pas bien mourir.
Le sort d'un médecin est bizarre et fatal : Quand les clients vont bien, le médecin va mal.
La fortune de nous amèrement se raille ; si l'on compte sur elle, on ne fait rien qui vaille.
Toujours un homme sage et doué de raison flaire à demi le traître et craint la trahison.
Heureux qui de sa vie a vu trancher le cours sans avoir de la mort invoqué le secours.
À plaire au plus grand nombre il ne faut pas tâcher, c'est l'éloge des bons que l'on doit rechercher.
Quel mal, si grand qu'il soit, ou quelle affliction, ne trouvent quelque part leur compensation ?
Rien ne peut se faire avec précaution et promptitude tout à la fois.
L'humble toit où jamais l'encens pur n'a brûlé offre aux dieux la farine et le gâteau salé.
S'il faut du même coup qu'un innocent périsse, mieux vaut qu'un criminel échappe à la justice.
La fortune nous prend ou nous abandonne, et rien n'est moins à nous que ce qu'elle nous donne.
À quoi bon la fortune et son apanage, si l'on est hors d'état d'en pouvoir faire usage ?
Qui dans le mal s'est instruit à plaisir est toujours, dès qu'il peut, prêt à s'en souvenir.
Il nous faut tous, si haut que nous portions la tête, partir d'en bas pour arriver au faîte.
La fortune, par nous un instant courtisée, malgré tous ses atours est bientôt méprisée.
L'esclavage est le plus grand de tous les maux.
Roi, sujet, riche ou pauvre, et faible comme fort, tout ce qui naît et vit doit tribut à la mort.
Si le mal de la mort était compté pour rien, la mort, en vérité, serait un trop grand bien.
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