Il y a quelque chose de providentiel dans chacun de nos vices, c'est qu'ils nous deviennent une punition par le mal qu'ils nous causent. Le gourmand se fait de la sensualité une sorte de supplice ; il souffre à digérer, il abrège sa vie en voulant trop bien vivre ; l'ambitieux ne se repose pas du désir de grandir, il en est travaillé, tourmenté sans cesse, et il meurt avec son ambition, qu'il n'a pu satisfaire.