La paresse est le refus de faire ce qui vous ennuie.
Le refus des louanges n'est que le désir d'être loué deux fois.
Un refus assaisonné de civilité contente plus qu'un accord de mauvaise grâce.
Il faut toujours laisser un reste d'espérance pour adoucir l'amertume du refus.
Il n'importe pas moins de savoir faire un refus que de savoir faire une grâce.
La vanité blessée ne se console jamais d'un refus.
Cent refus valent mieux qu'une seule promesse non tenue.
De nous savoir joués nous sommes plus confus que lorsque carrément on nous jette un refus.
Qui demande une chose à peu près impossible se prépare lui-même un refus infaillible.
L'avare, qui tient moins aux phrases qu'aux écus, a toujours cent raisons pour plâtrer ses refus.
On oblige à demi, quand par la politesse, du refus en lui-même on voile la rudesse.
Un refus prompt et net ôte du moins l'espoir que l'attente autrement eût laissé concevoir.
C'est le refus obstiné de certaines faveurs qui en fait le grand prix.
Un prompt refus équivaut presque à une faveur trop longtemps attendue.
Rien n'ajoute à l'insistance d'une offre de service comme la certitude d'un refus.
Les fausses promesses irritent plus que les refus.
L'espoir attire plus de monde à la cour que le refus n'en éloigne.
Le refus des honneurs est la meilleure preuve qu'on en est digne.
On oblige à demi quand par la politesse du refus en lui-même on voile la rudesse.
Un bienfait tardif suppose un refus prolongé.
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