Le respect, qu'un mérite inspire à son abord, avec notre valeur est toujours en rapport.
On doit le respect à la vertu, au rang, à la vieillesse, aux femmes, aux enfants, au malheur.
La considération ! tant qu'on est jeune et que la passion parle, il semble que ce n'est rien ; mais à peine avons-nous un cheveu blanc, notre bonheur dépend de l'opinion, et nous voudrions effacer de notre vie tout ce qui fait obstacle au respect.
Les jeunes gens n'ont l'audace de rien, ni le respect de rien, ni l'intelligence de rien.
On prend de l'empire sur les esprits de nos enfants par la crainte et le respect.
Si vous voulez que votre fils ait du respect pour vous, inculquez-lui ce sentiment dès son enfance ; et à mesure qu'il s'avancera vers l'âge viril, admettez-le plus intimement dans votre familiarité.
Toute vie mérite le respect, personne n'a le droit d'humilier une autre personne.
Le respect est un sentiment qui se compose de crainte et d'amour.
Le respect du droit d'autrui s'appelle la justice ; l'attachement passionné à son propre droit s'appelle l'honneur, et l'honneur et la justice, la justice et l'honneur, voilà toute la morale.
Le respect de nos semblables est la règle de notre conduite.
Quand nous devons du respect, ou de l'amitié, ou de la reconnaissance à quelqu'un, nous ne devons jamais parler de ses défauts s'il en a, ni souffrir qu'on nous en parle.
Entre homme et femme trop de respect devant le monde, très mauvais signe.
Pour ceux qui ont su plaindre, le malheur a des respects.
Ma femme a rendu ma vie plus grave, plus noble, plus honorable, en m'inspirant toujours le respect, sinon toujours la force de mes devoirs.
Lorsque ceux qui commandent ont perdu la honte, ceux qui obéissent perdent le respect.
La vieillesse ajoute au respect dû à la vertu, mais elle n'ôte rien au mépris qu'inspire le vice, car le temps ne blanchit que les cheveux.
Les cheveux blancs inspirent le respect, mais repoussent l'indulgence.
Il y a pour un père de famille trois grandes causes de malheur contre lesquelles il doit toujours être en garde. C'est de ne pas veiller assez au maintien de sa fortune, à l'éducation de ses enfants, et surtout au respect qu'ils lui doivent.
Le respect de soi-même est un de ces mystères des belles âmes que les âmes ordinaires ne peuvent comprendre.
Le respect est un hommage rendu à la vertu, au rang, à la naissance, à l'expérience, à la vieillesse, un hommage rendu à la dignité maternelle et paternelle.
Celui qui n'a pas du respect pour lui-même n'a pas droit d'en exiger des autres.
Le monde est plein de respect pour l'habileté, sous quelque forme qu'elle se montre. Pour lui le résultat fait en tout la loi.
Le respect est une barrière qui protège également le grand et le petit ; chacun de son côté peut se regarder en face.
Le respect de l'individu est tout social, l'amour de soi est tout individuel : l'un consolide la société, l'autre l'ébranle dans ses fondements.
Pensons-y bien, chacun de nous a été mis sur la terre pour être envers tous les hommes le serviteur de Dieu, et il n'est point de créature si dégradée qu'elle soit, qui n'ait des droits sacrés à nos respects et à notre amour.
La familiarité, à la place du respect, est toujours ridicule. On ne déposerait jamais son chapeau après avoir fait les premiers compliments, si l'on savait combien cela paraît comique.
Le respect de la divinité fait des hommes, le respect humain ne fait que des esclaves.
Tout le respect qu'un honnête homme se porte à lui-même ne vaut pas aux yeux des autres une bassesse faite pour gagner leur estime.
Soyons pour nos parents pleins de respect et d'amour, nous verrons nos enfants nous chérir à leur tour.
L'homme est naturellement porté à admirer tout ce qui est placé au-dessus de lui ; voilà pourquoi les grands ont si peu de frais à faire pour se concilier le respect et l'amour des petits.
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