Les citations sur la révolution
Les 31 citations et proverbes révolution.
Les vices sont nécessaires à l'état de société comme les orages à l'atmosphère. Si l'équilibre se rompt entre le bien et le mal, l'harmonie cesse, il y a révolution.
La révolution doit apprendre à ne pas prévoir.
Les révolutions sont dans la destinée des États ce que les déménagements sont à la fortune des particuliers. Trois révolutions équivalent à une ruine.
Côté messianique de la Révolution. On la recommence sans cesse. Ce coup-ci, c'est le bon ! Or ce n'est jamais le bon. Mais c'est l'excuse de toutes les horreurs.
Le dîner en ville est un moteur trop puissant de l'ambition pour qu'une révolution suffise à l'abolir.
Les curés de maintenant devraient cesser un moment de s'occuper du prolétariat ou de la révolution, et se rappeler qu'il n'est pas nécessaire d'être pauvre pour être misérable.
Les révolutions appauvrissent ceux qui les font et enrichissent ceux qui les ont guidées.
Si le fleuve d'une révolution évite parfois de se jeter dans l'océan de la dictature, il n'évite jamais celui de la bureaucratie.
Aussi révolutionnaire que l'on soit, on est toujours le bourgeois de quelqu'un.
Les révolutionnaires et les cerfs-volants s'élèvent pendant l'orage et tombent avec le calme.
Les révolutionnaires, après avoir brouillé les cartes, laissent au peuple celle à payer.
Les grands événements du monde, les guerres et les révolutions, sont l'œuvre des partis.
La plupart des révolutions ont été commencées par ceux qu'elles devaient prendre pour victimes.
Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les font, et ceux qui en profitent.
Le Christ est ennemi des révolutions, ennemi des révolutionnaires, ennemi de tous ceux qui nourrissent dans leur cœur l'esprit d'orgueil, de haine et de rébellion.
Toute révolution faite au profit exclusif des intérêts est un retour vers la barbarie. Aussi, ne sommes-nous guère aujourd'hui que des barbares civilisés.
À la suite d'une révolution, défions-nous des idées courantes ; quand le fleuve est devenu torrent, il y a de la vase dans ses eaux.
Depuis nos grandes révolutions, la liberté est une égrillarde qui aime avoir ses coudées franches, elle se plaît mieux à l'estaminet qu'au salon ; aussi les salons se vident et les estaminets s'emplissent.
Les révolutions déplacent les intérêts, les préjugés, les passions, les fortunes et les hommes, mais elles ne sauraient changer la nature des choses. Une nation vit après une révolution comme auparavant, par le seul principe qui l'a fait naître et vivre, si ce n'est seulement qu'elle vit moins tranquille et moins heureuse.
II ne faut qu'un moment de délire pour précipiter une nation dans le gouffre des révolutions ; il faut des siècles de sagesse pour l'en retirer.
Les révolutions n'ont lieu que quand les modérés se laissent conduire par des furieux, et les clairvoyants par des aveugles.
Les réactions révolutionnaires sont aussi impolitiques qu'immorales.
Les réformes dans un gouvernement sage peuvent atteindre leur but ; les révolutions le dépassent toujours.
Pendant les crises révolutionnaires, les méchants se multiplient comme les insectes au milieu de la corruption.
Une révolution est un incendie ; il ne suffit pas de l'éteindre, il faut encore en réparer les ravages, ou détruire les principes.
Mieux vaut une réforme avec ses risques qu'une révolution avec ses excès.
L'éducation est le meilleur code à laisser aux peuples, et la digue la plus sûre à opposer aux révolutions.
On pourrait comparer les révolutions aux sphinx ou aux sirènes, qui présentaient une tête de femme sur un corps monstrueux. Les révolutions promettent tous les biens, et font tous les maux.
Dans les temps calmes les réputations dépendent des hautes classes, mais dans les révolutions elles dépendent des basses, et c'est le temps des fausses réputations.
Tout ce qui sépare les hommes au lieu de les réunir est un mal, en ce qu'il fait naître d'un côté l'orgueil, et de l'autre l'envie, causes éternelles d'oppression et de révolutions.
Le pouvoir a quelquefois des rigueurs salutaires, ce sont celles qui préviennent les révolutions plutôt que celles qui les suivent.