La tête est à la science ce qu'est le bocal aux cornichons.
La science est le bec de gaz de l'humanité.
L'hypothèse est le chemin qui conduit à la science.
Dans les arts comme dans les sciences, ceux qui pourraient tirer le plus grand parti des règles, sont précisément ceux qui en ont le moins besoin.
Aujourd'hui on doute de tout sauf de la chose la plus douteuse : la Science.
L'école, c'est le creuset où fermentent toutes les imaginations que la science éclaire de sa flamme vive.
Il m'est arrivé dans les sciences la même chose qu'à l'homme qui se lève de grand matin, et qui, dans le crépuscule, attend l'aurore, puis le soleil, avec impatience, et, quand l'astre paraît, se trouve ébloui.
Le progrès des sciences est l'ouvrage du temps et de la hardiesse de l'esprit.
Les scientifiques sont des gens affligés par le besoin maladif de tout expliquer.
Miracle de la science : on vient enfin de mettre au point une hormone de croissance grâce à laquelle les bonsaïs pourront, en peu de temps, atteindre la taille d'un arbre normal.
La science n'est rien dans l'ombre ensevelie : En la communiquant, l'esprit la multiplie.
Beaucoup de science découvre à l'homme sa vaste ignorance.
Chaque jour a sa science qu'il t'offre.
Les sciences naturelles ont tué la superstition et la crédulité.
La science donne en peu de temps l'expérience de plusieurs siècles.
Le plus noble prix de la science est le plaisir d'éclairer l'ignorance.
Les sciences psychologiques resteront où elles gisent, c'est-à-dire dans les ténèbres et la folie, tant qu'elles n'auront pas une nomenclature exacte, qu'il sera permis d'employer la même expression pour signifier les idées les plus diverses. Quand on embrouille les catégories, adieu la morale !
La science est encore la moins ennuyeuse des bêtises ; j'aime mieux un livre que le billard, mieux une bibliothèque qu'un café, c'est une gourmandise qui, si elle rend puant, ne fait jamais vomir.
La science est un trésor dont l'usage fait le prix : chaque fois que vous instruisez, celui qui vous interroge, vous augmentez votre science.
L'objet de la science est de connaître la vérité ; son occupation, de la chercher ; son caractère, de l'aimer ; les moyens de l'acquérir sont de renoncer aux passions, de fuir la dissipation et l'oisiveté.
La science est le calcul fait au plus juste de ce qu'on croyait savoir, et qu'on ne sait pas.
La morale est la plus importante des sciences divines et humaines.
La science est comme l'amour ; il en faut avoir beaucoup pour en connaître les plus douces jouissances.
La science humaine et le mystère se touchent : néant de l'homme, grandeur de Dieu.
Une demi-science est la pire des ignorances, car non seulement elle ne sait pas qu'elle ignore, mais elle veut encore très souvent savoir ce qu'elle ne sait pas.
Quand la science est un danger, l'ignorance est une sauvegarde.
Un peu de science rend présomptueux, beaucoup de science rend humble : l'homme voit d'autant mieux son néant qu'il s'approche plus près de l'Être.
Recherche la science, elle a mille douceurs ; la science nous donne et l'or et les honneurs.
Un silence moqueur accueille la jactance ; on se plaît à vanter la modeste science.
La science orne l'esprit, étend les lumières, fournit à la conversation.
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