Le mortel le moins indigent est celui qui désire le moins.
L'avare n'est bon pour personne, il l'est encore bien moins pour lui-même.
La lecture est l'aliment de l'esprit.
La méchanceté boit la plus grande partie de son propre venin.
En obligeant les autres, on s'oblige soi-même.
Le crime est quelquefois impuni, mais jamais tranquille.
Les passions donnent de l'esprit aux plus sots, et rendent niais les gens d'esprit.
Pour un œil perçant, le mensonge est diaphane.
La prospérité est comme une mère tendre, mais aveugle, qui gâte ses enfants.
La mort, image du sommeil, l'est aussi d'une vie inoccupée.
Le pardon est la remise d'une peine méritée.
S'il est beau de répondre à un bienfait par un autre bienfait, il ne l'est pas d'une injure pour une injure.
Qui ne ressent point la colère demeure inébranlable à l'injure.
La vengeance nous expose à une foule d'offenses.
Soyons doux avec les êtres qui le sont le moins.
Mieux vaut guérir l'offense que la venger.
L'excès de la flatterie tient lieu d'offense.
Le plus grand vice des mortels qu'enivre l'insolence c'est de haïr ceux qu'ils ont offensés.
La prospérité est la nourrice de la colère.
Si vous voulez être heureux, soyez-le par vous-même.
Tout pouvoir relève d'un pouvoir supérieur.
Une coupable espérance est toujours crédule.
De jour en jour la vertu devient plus rare, le genre humain plus corrompu, c'est le vice qui règne.
Un bienfait est une bonne action qu'aucune puissance ne peut anéantir.
Il faut apprendre à recevoir comme à donner de bon cœur.
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