Le commerce social est un commerce comme les autres et semblable intrinsèquement aux plus vulgaires. Il exige, de la part des contractants et des intéressés, des mises de fonds égales et des garanties équivalentes. Si l'un apporte à la masse la fortune ou l'intelligence, l'autre apportera la noblesse ou les relations, celui-ci l'intérêt, celui-là le plaisir ; il n'est pas jusqu'à la bassesse et à l'hypocrisie qui ne doivent entrer en ligne de compte dans cet échange incessant et qui ne suppléent, chez les habiles, au capital réel qui leur manque.