La vie dissipée n'est point l'usage de la vie, et encore moins le bonheur. Il est bon de s'habituer jeune à trouver ses jouissances dans la vie privée, sans quoi c'est laisser un vide sans remède entre le temps ou l'âge force à renoncer aux plaisirs et celui ou la mort termine l'existence : donc, rien de plus propre à la moralité et au bonheur que le mariage, et les jouissances que donnent une épouse et des enfants, c'est embellir sa vie et couronner de fleurs sa vieillesse.