Qui s'impose à soi-même impose à d'autres.
Tel que soit un bienfait, et quoi qu'il en coûte, lorsqu'on l'a reçu on est obligé de s'en revancher.
S'il est vrai que nos joies soient courtes, la plupart de nos afflictions ne sont pas longues.
Il n'y a point de perte que l'on sente si vivement, et si peu de temps, que celle d'une femme aimée.
Peu d'affligés savent feindre tout le temps qu'il faut pour leur honneur.
Nos consolations sont une flatterie envers les affligés.
Il ne tient qu'à nous d'admirer la religieuse franchise de nos pères.
Nous souffrons peu d'injures par bonté.
Nous nous persuadons quelquefois nos propres mensonges pour n'en avoir pas le démenti.
Tout ce qui flatte le plus notre vanité n'est fondé que sur la culture, que nous méprisons.
L'expérience que nous avons des bornes de notre raison nous rend dociles aux préjugés.
Les hommes ne se comprennent pas les uns les autres : il y a moins de fous qu'on ne croit.
Des hommes inquiets et tremblants pour les plus petits intérêts affectent de braver la mort.
Le silence et la réflexion épuisent les passions, comme le travail et le jeûne consument les humeurs.
Toute peinture vraie nous charme, jusqu'aux louanges d'autrui.
Les images embellissent la raison, et le sentiment la persuade.
Le plus grand esprit du monde n'est que science, ou capacité d'en acquérir.
Il est plus aisé de paraître digne des grandes places que de les remplir.
Ceux qui méprisent l'homme se croient de grands hommes.
Pour décider qu'un auteur se contredit, il faut qu'il soit impossible de le concilier.
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