Les proverbes et adages basques (2)
Les meilleurs proverbes du Pays basque :
Je fuyais le loup, je me trouvai face à face avec l'ours.
Le meilleur avocat du loup, c'est lui-même.
L'aiguille qui habille tout le monde, reste elle-même toute nue.
En voulant tout avoir, on perd tout.
Plus le charriot est délabré, plus il fait de bruit.
Vieille poule fait bon bouillon.
Ne recherche dans la courtisanne que sa beauté, et dans ta fiancée, la vertu.
Il voudrait qu'on lui donne autant de fromage que de pain.
C'est au moment où on l'enfourne que le pain se fait ras ou cornu.
Souffre une injure, il t'en arrive une autre.
Le sang bouillonne sans feu.
Le paresseux est toujours affairé.
Il est rare qu'une gerbe de blé soit sans ivraie.
Celui qui fut nourri dans les bois ne parle que de forêts.
Ce que tout le monde dit, est, ou bien sera.
De deux sœurs, la famille est trop chargée.
Ce que l'œil n'aperçoit, le cœur n'enchérit point.
Le grand merci du vilain, c'est un rot.
Les moucherons mêmes sont fâcheux, lors qu'ils sont attroupés.
Le loup ne trouve point de procureur qui le vaille.
Ce que le loup fait, à la louve plaît.
Rarement un renard se laisse prendre au filet.
Tant plus qu'on maudit le renard, d'autant plus il s'acharne aux poules.
Vis bien avec les gens de bien, et ne te brouille pas avec les méchants.
Les corbeaux vont à la charogne.
Le plaisir est double lorsqu'il est fait promptement.
Être amoureux, c'est fleurir, à l'égard des jeunes, mais c'est devenir fou, à l'égard des vieux.
Si ma mère avait de la farine, elle ferait des gâteaux.
La vanité, encore qu'elle fleurisse, ne graine pas.
Qui prend, s'engage, et qui s'engage, assume.