Un bonze avait fait une grande collection de bijoux précieux ; il les montrait un jour à son confrère. « Je vous remercie bien de vos trésors, dit celui-ci après les avoir vus. Pourquoi me remercier ? reprit le possesseur ; je ne vous les donne vraiment pas. Je le sais, dit son compagnon ; mais je les regarde, et vous n'en faites pas un autre usage : vous n'avez de plus que moi que la peine de les garder. »